Cigarette électronique : quelles différences entre Pod et Mod ? 2

Cigarette électronique : quelles différences entre Pod et Mod ?

Les études ne se bousculent pas au portillon, mais des données officieuses utilisées par les grandes marques de cigarettes électroniques comme Juul, Smoke ou encore Voopoo font état de près de 3 millions de vapoteurs en France.

La cigarette électronique est de plus en plus perçue comme un moyen efficace d’arrêter définitivement le tabac, mais aussi de « fumer » sans inhaler la centaine de substances toxiques de la cigarette classique comme le goudron. Si vous êtes dans la voie du sevrage tabagique, l’option « e-cig » a sans doute effleuré votre esprit. Dans ce mini-guide d’achat, nous vous expliquons la différence entre deux types d’appareils de vapotage : les Pods et les Mods.

Différence n°1 : les e-liquides utilisés

Les mods sont pensés pour un vapotage sub-ohm ou ULR (pour Ultra Low Resistance). Ce principe permet d’associer des résistances très basses à des batteries puissantes pour une chauffe intense et rapide du liquide utilisé. En somme, l’utilisateur obtient plus de vapeur à chaque bouffée. La teneur en glycérine végétale est également plus élevée, ce qui produit un « nuage » de vapeur plus épais et plus « riche » que celui que l’on retrouve sur les Pods. Les aficionados des Mods évoquent parfois une expérience visuelle plus intéressante. Les Mods restent performants avec les e-liquides à forte teneur en nicotine,  faible teneur voire sans nicotine (0 %).

Aujourd’hui, ce sont les Pods qui progressent le plus en volume de ventes. Ils embarquent du sel de nicotine e-liquide avec une plus grande concentration. Les dosettes utilisées étant plus petites et plus compactes, elles peuvent transportées plus facilement et peuvent être glissées en toute discrétion dans un sac à main ou une poche.

Il est important de noter que l’utilisation de sels de nicotine dans un réservoir non réservé à cet effet peut entraîner des dommages, à la fois sur l’appareil et sur la santé de l’utilisateur.

Différence n°2 : des applications (légèrement) différentes

En raison de leur teneur plus élevée en sel de nicotine, les Pods seront le choix le plus logique pour les fumeurs qui cherchent à arrêter la cigarette en douceur, sans souffrir des effets parfois violents du sevrage. Les meilleurs Pods sont également plus compacts et plus légers que leurs homologues Mods, avec une expérience de vapotage quasi-identique… mais à prix plus élevé.

Aucune étude n’a été faite en France concernant cette question, mais les remontées du terrain montrent que les Pods sont plus efficaces pour le sevrage tabagique car ils permettent un contrôle plus précis de la teneur en nicotine (pour une concentration dégressive) ainsi qu’un plus grand choix en matière de parfums et de saveurs… de quoi aiguiser la curiosité des fumeurs et leur faire oublier leur addiction.

Les Mods sont légèrement plus grands et offrent aux vapoteurs une plus grande marge de manœuvre au niveau des paramètres d’utilisation. Ils permettent ainsi une personnalisation plus poussée de l’expérience de vapotage. Ils s’adressent principalement à ceux qui n’ont pas besoin d’une forte teneur en nicotine. Leurs inconvénients ? Une portabilité moins évidente, surtout pour ceux et celles qui sont habitué(e)s à la cigarette à tabac.

Différence n° 3 : l’accessibilité

A attributs égaux, les Pods sont plus chers à l’achat mais plus économiques à l’usage. A l’exception de certains modèles « fermés », les Pods sont rechargeables grâce au module de dosettes, à la manière d’une machine à café à Espresso. Chaque dosette affiche une concentration en sel de nicotine et une saveur particulière. Comme vous n’aurez besoin que d’une ou deux bouteille(s) de votre e-liquide préféré par mois, vous gagnez au change en optant pour un Pod rechargeable comme les cigarettes électroniques Voopoo ou les Pods signés Smoke plutôt qu’en achetant un modèle fermé.

Les Mods, moins chers à l’achat, sont légèrement plus encombrants à l’usage, puisqu’ils nécessitent le remplissage des réservoirs, le changement du serpentin au moins deux fois par mois, etc.

Quentin

Rédacteur en CHEF de id-champagne-ardenne.fr, journaliste depuis plus de 10 ans.

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